Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/11/2013

Un hoax : le "basculement à droite de l'imaginaire collectif"

petit-moulin-a-vent.gif

 

C'est le nouveau moulin à vent des médias :



 

Qu'il faille une révolution, c'est clair : le système politique est sénile. Et il s'est vidé volontairement de tout pouvoir, depuis vingt ans, par la dérégulation au profit du financier. Devant le ravage social (et sociétal) de la « guerre de tous contre tous » induite par l'ultralibéralisme, l'Etat n'est plus qu'on grand cadavre à la renverse : tétanisé par les obligations sociales qu'il ne peut plus remplir, et par sa soumission-panique au casino mondial.

 

Cette soumission affecte la gauche et la droite. Il est donc bouffon de voir des politologues [1] nous afffirmer (Gaël Brustier dans Libération de ce matin) que la « pensée » de gauche serait vaincue aujourd'hui par une « domination culturelle » de la droite.

 

« Dès qu'une colère sociale émerge, cette mouvance droitière est en mesure de lui donner un sens et d'en tirer profit », affirme Brustier. « Tirer profit », peut-être. « Donner un sens », certainement pas ! Quel « sens » avait la manif de Quimper, où défilaient côte à côte des motivations et des intérêts incompatibles ? (contre le « jacobinisme » mais pour les subventions ; les uns contre les licenciements, les autres pour le système licencieur)... Brustier veut voir dans ces colères spontanées « une demande de sécurité, d'autorité, d'identité », donc une « droitisation ». Mais lui-même ajoute : « C'est tout le rôle de l'idéologie : elle peut faire juger à des dominés qu'ils ont intérêt à soutenir les dominants ». Or les dominants, en 2013, sont les managers économiques libéraux, tenants de la guerre de tous contre tous et de la concurrence-jungle : le global écrasant le local, l'engrenage qui délocalise et licencie [2] ! Cette classe perpétue le grand mensonge des années 1990, qui prétendait qu'en dérégulant on aurait les moissons de la prospérité – alors qu'on a eu l'érosion générale des « sols » économiques. Compter sur de telles gens pour appuyer « une demande de sécurité et d'identité », serait d'une naïveté atterrante, dont une bonne part des manifestants de Quimper commencent à se réveiller.

 

Quant à LMPT, dont Gaël Brustier croit pouvoir dire qu'elle aurait « considérablement développé » les « capacités d'encadrement » de la droite, c'est un faux exemple. En effet : a) LMPT n'apportait rien de neuf à la droite, dont 90 % des manifestants faisaient déjà partie ; b) l'UMP [3] n'a pas l'intention de remettre en cause la loi Taubira, ce qui ôte rétrospectivement toute portée politique à « l'encadrement » UMP des Manifs pour tous.

 

L'idée d'une « domination culturelle » de la droite est un moulin à vent. Le mot « culture » n'a plus aucun sens : depuis les années 1980, il est devenu synonyme de « comportements », « réflexes », « valeurs », voire « émotions », ces quatre mots étant eux-mêmes équivalents dans l'appauvrissement postmoderne du vocabulaire... À moins de réduire la notion de culture à celle d'irritation, et la notion de droite à celle de refus de l'impôt, la « culture de droite » n'existe pas. 

 

Résumons : 1. les colères dans la rue manifestent une exaspération  devant l'absurdité (vorace) du régime Hollande, mais elles n'expriment rien de politique au vrai sens du terme ; 2. le « Hollande dégage » ne répond pas à la question de fond ; 3. le « grand retour de la droite » (fantasmé par les naïfs) sera celui des libéraux faillis, démunis de solution et servants du système qui fabrique les problèmes ; 4. comprendre la véritable nature économique de ces problèmes conditionne la révolution souhaitable ; 6. ce qui renvoie au système économique global ; 7. la révolution ne peut être qu'internationale.


__________

[1] Etrange métier dans une société où le politique n'est plus qu'un fantôme.

[2] Sans oublier le productivisme, en impasse aujourd'hui dans tous les domaines.

[3] le FN non plus, d'ailleurs.

[4] Il y a aussi les mini-groupuscules extraparlementaires, qui jouent des cymbales dans la cacophonie : épiphénomène que le régime a intérêt à surévaluer.

 

Commentaires

LES TEMPS SONT CONFUS

> Pas si "hoax" que cela si, en parlant de "droite" des gens comme Brustier désignent non les catégories partisane mais un rejet, mal formulé je vous l'accorde, de la mentalité libérale, libertaire et antipatriotique : ce que ces gens qualifient avec mépris de "populisme", ce qui, pour des gens qui se drapent dans la démocratie, est cocasse.
Il se peut que nous soyons dans une situation pré-révolutionnaire.
Ces temps sont toujours confus.
______

Écrit par : Pierre Huet / | 13/11/2013

RABÄCHEURS

> Tandis que les gauchistes hurlent sans cesse à la "droitisation des esprits", leurs homologues de droite braillent de plus belle que "tout le monde est de gauche, même la droite".
Néant versus néant.
Moulins à paroles contre moulins à vent -ou le contraire ? Je m'y perds.
J'entends ça depuis que j'ai l'âge de comprendre quelque chose.

De même que ces jours-ci les anti-racistes s'en donnent à cœur joie contre la "libération" d'une parole "nauséabonde". Peut-être ont-ils raison (les propos tenus ces jours-ci sont en effet d'une débilité accablante), mais j'ai aussi l'impression d'entendre rabâcher sans cesse le même discours antiraciste depuis mes 2 ans et demi.
Si ça ne marche pas, peut-être serait-il bon de repenser l'efficacité des moyens mis en oeuvre, voire d'analyser les causes du phénomène ?
Ben non, voyons.
______

Écrit par : PMalo / | 13/11/2013

8-Manipulation ou information?

> http://www.tvc7abitibi.ca/Nos%20emissions/Actualite%20en%20question/Actualite.php
______

Écrit par : Bertrand C. / | 13/11/2013

> Tout le monde ne voit pas un changement par un retour éventuel de la Droite mais par un simple remaniement ministériel. Nos journalistes politiques des mass-médias croient que le simple fait de changer les têtes de certains membres du gouvernement suffirait à voir les choses aller mieux.
Il n'y a que ces journalistes pour parler de remaniement dans des situations critiques (comme si cela n'était pas le cas en permanence d'où la nécessite de repenser au système politico-économico-financier).
a)Soit ils sont en panne d'inspiration en se limitant au simple fait de parler pour rien dire.
b) Soit ils sont blasés par leur métier qui ne les intéresse plus.
______

Écrit par : Arnaud Le Bour / | 13/11/2013

"je suis le chemin"

> Un chrétien n'est pas à gauche ou à droite, il doit être dans le chemin.
Ceux qui sont à gauche ou à droite sont proches des fossés qui le bordent.
______

Écrit par : E Levavasseur / | 13/11/2013

@ E Levavasseur

> La Voie du Milieu donc, à ne pas confondre avec le Centre, dont le vide de la pensée donne un aperçu de l'infini...
______

Écrit par : Philippe / | 13/11/2013

"REVOLUTION" ?

> le mot de révolution me fait toujours un peu frémir; il me renvoie à un discours de Soljenitsyne au Mémorial des Lucs qui m'avait frappé à l'époque: "C’est que toute révolution déchaîne chez les hommes, les instincts de la plus élémentaire barbarie, les forces opaques de l'envie, de la rapacité et de la haine, cela, les contemporains l'avaient trop bien perçu. Ils payèrent un lourd tribut à la psychose générale lorsque fait de se comporter en homme politiquement modéré - ou même seulement de le paraître - passait déjà pour un crime.

... les révolutions détruisent le caractère organique de la société, ruinent le cours naturel de la vie, annihilent les meilleurs éléments de la population, en donnant libre champ aux pires. Aucune révolution ne peut enrichir un pays, tout juste quelques débrouillards sans scrupules sont causes de mort innombrables, d'une paupérisation étendue et, dans les cas les plus graves, d'une dégradation durable de la population."

D'autant que je ne vois pas non plus dans le paysage français un "Vaclav Havel" capable de mener une "révolution de Velours".

Marie-Ange


[ PP à M-A :

- Prenez le mot "révolution" au sens où le pape François et Benoît XVI l'ont employé avant lui :changement radical par l'amour et la justice.

- Autre sens du mot "révolution" : le remplacement inéluctable du vermoulu par le nouveau... Les hommes et femmes de bonne volonté ne doivent pas s'attacher au vermoulu.

- Troisième sens : la "révolution copernicienne", c à d le changement total de paradigme.

- Soljenitsyne parlait des révolutions totalitaires ; quatrième sens évidemment incompatible avec la perspective chrétienne ! ]

réponse au commentaire

Écrit par : marie-ange / | 13/11/2013

> Ce qui est aujourd'hui enraciné dans la sociologie des profondeurs, c'est un besoin et une demande de sécurité, de protection, d'identité.

Pour Brustier, ce sont des valeurs de droite, pour moi ce sont des besoins socio-anthropologiques primaires qui dominent dans cette période incertaine de crise économique et culturelle.

Pendant les 30 glorieuses, les gens se sentaient en sécurité et vivaient dans un certain confort. C'est pourquoi un autre besoin socio-anthropologique (secondaire) dominait : le besoin et la demande de liberté, d'émancipation, d'égalité, de nouveauté.

La fracture est socio-politique : les classes urbaines aisées qui dominent culturellement le paysage public sont encore dans l'expression des attentes des 30 glorieuses, quand les classes moyennes et populaires inquiètes ont basculé vers le besoin de protection.

La gauche ne comprend pas cela, sauf Valls et Montebourg, seuls populaires à gauche. Et Marine Le Pen l'a très bien compris aussi. Ce n'est pas un hasard si Valls dit à peu près la même chose qu'elle sur l'immigration et la sécurité ; et Montebourg la même chose qu'elle sur l'économie (un État fort qui protège). Le Pen capitalise sur le fait qu'elle tient les deux bouts, contrairement à un Valls encore social-libéral européen et à un Montebourg encore sur la posture (morte) de la gauche morale.

On voit bien ici que les notions de droite et de gauche sont de plus en plus inopérantes, et que l'approche sociologique - de classes - explique davantage les mouvements profonds d'opinions. Sociologiquement, c'est la synthèse sécuritaire de Le Pen qui est majoritaire dans le pays.
______

Écrit par : Guillaume de Prémare / | 13/11/2013

@ Philippe

> mais voyons, vous savez bien que F Bayrou est catholique !

F Bayrou est centriste donc "éloigné de tous les extrêmes"

gna-gna-gna !

(je me sens gêné d'écrire ce genre de conneries creuses et gluantes de conformisme)
______

Écrit par : E Levavasseur / | 13/11/2013

L'IMPENSABLE

> Pourquoi un grand désarroi de ce monsieur et du groupuscule qu'il représente ? Ce monsieur découvre avec horreur que ses idées ne sont pas partagées par tout le monde. Il est effaré de découvrir que sa "liberté" ne satisfait pas les foules, qu'il y a des gens qui la trouvent très saumâtre et nauséabonde. Il s'effraie de voir que sa vision du monde ne provoque pas une adhésion générale.

Alors il entre lutte contre les passéistes, les bornés, les dépassés. Du haut de sa grandeur, il moralise les foules. Il rassure les fidèles. Il condamne les opposants. Il perd pied.

Ce que j'ai pu comprendre de ce texte ne peut convaincre que quelques convaincus ou des gens parfaitement déconnectés de la réalité. Son auteur est coincé dans une grille de lecture des humains qui le met totalement à l'abri de la moindre trace de compassion, de compréhension de l'autre, d'écoute des sentiments. Il est dans sa rationalité. Il sait ce qui est réel. Le reste ne compte pas.

Dans ce reste, il y a la réalité. Il y a les humains. Il y a leur désir de vivre ensemble. Il y a le respect qui leur est dû. Mais dans cette rationalité dont il est un digne représentant ça n'existe pas.

Alors il ne comprend pas ce qui se passe. Il s'effraie de la montée d'une opposition informe. Il tente de la mettre dans sa grille de lecture. Il est de gauche. L'opposition ne peut être que de droite.

Toute pensée en dehors de ce cadre est impensable.
______

Écrit par : DidierF / | 13/11/2013

Ce que Libération appelle droitisation:

> http://www.lefigaro.fr/politique/2013/11/13/01002-20131113ARTFIG00612-fronde-sociale-et-fiscale-les-prefets-sonnent-l-alarme.php
______

Écrit par : Pierre Huet / | 13/11/2013

NE SURTOUT PAS RATER CE TOURNANT

> C'est, selon moi, votre meilleur papier depuis longtemps, d'une analyse brève, juste, précise et percutante.

Il existe une réelle exacerbation devant un délitement social et industriel aggravé par l'incapacité du politique coincé entre une illusion de pouvoir et une collusion au monde de la finance que l'abandon de toute souveraineté nationale aux technocrates sans visages de Bruxelles rend plus criante.

Je suis d'accord avec votre analyse d'une classe politique qui, quel que soit les couleurs de sa casaque, sera incapable d'une action efficace tant les ressorts de la crise s’enracinent dans une idéologie de profits des grandes entreprises multinationales, au mépris des personnes, donc dans contexte international.

A part l'explosion de la gigantesque bulle financière qui ne manquera pas d'arriver dans les toutes prochaines années (l’encours des dérivés gérés par les banques, dont 40% reposent sur les dettes des états, et les hedge funds est de 750 000 milliards de dollars, qui passera si les quantitaive easing de la FED et du Japon se maintiennent à 1000 millards de dollars en mars 2014(!) à mettre en parallèle avec les 70 milliards de dollars pour l'économie réelle ...), je ne vois aucun ressort de sursaut pour ne rien dire de révolte.

Les mouvements de protestation ou de contestation ne sont que des épiphénomènes sporadiques sans liens et aux motivations souvent contradictoires, voire opposées qui pourraient toutefois se fédérer sur le seul dénominateur commun de la colère ou, pire, de la rancœur.

Mais les discours lénifiants de nos ministres et membres du gouvernement sont les mêmes et pour des motifs similaires que ceux tenus par les responsables politiques et banquiers entre 1789 et 1790 avec les résultats que l'on sait.

L'Église ne doit surtout pas rater ce tournant et je crois que cette fois elle y est prête.
______

Écrit par : Albert E / | 13/11/2013

@ Marie-Ange

> Merci pour ce rappel. Soljenitsyne faisait référence à un type de révolution dont la révolution française et la révolution russe étaient les archétypes. Ce qui est amusant est que le texte correspond aussi tout-à-fait à la révolution ultra libérale libertaire qu'on nous impose aujourd'hui.

La révolution à faire aujourd'hui renvoie au sens premier du terme, "Le retour d'une planète, d'un astre au même point d'où il était parti". Il s'agirait donc de rétablir un cadre démocratique et social rendant possible le développement de l'homme au lieu et place d'une idéologie matérialiste où l'homme n'est qu'un rouage d'une machine à produire.
______

Écrit par : Guadet / | 14/11/2013

COPERNICIEN

> Pour ma part j'aime aussi ce sens copernicien, repris par Freud le désespéré, oui j'aime à le contempler à la lumière de l'Espérance chrétienne-(excusez-moi du pléonasme)-, comme décentrement de soi.

L'homme se croyait le centre d'un univers bien délimité, avec un haut et un bas, un sublunaire et un supra lunaire, le soleil tournant autour de lui pour rendre hommage à sa majesté d'un peu moindre qu'un Dieu, et voilà qu'il se découvre poussière collée à un grain de gaz à peine refroidi, tourbillonnant à en perdre souffle, à en avoir des hauts le coeur, dans un espace infini sans repère. Pour comprendre, allez voir Gravity!! Oh salutaire décentrement de soi qui nous fait jeter en folie d'amour!

Quand notre Occident enfin comprendra qu'il n'est pas le nombril de l'histoire humaine, le héros de l'aventure, juste comme Israël jadis le plus petit et même le plus mal dégrossi des peuples, derrière ses minauderies de premier de classe, alors nous occidentaux pourrons enfin découvrir émerveillés le seul pouvoir qui nous est donné: celui d'aimer parce qu'on a été aimé, de donner parce qu'on a d'abord reçu!

Décentrement de l'étroit ego où je m'étouffe toute seule pour m'éclater à l'infini du monde, de naissance douloureuse en morts-passages étroits, et puis me laisser recueillir en mon lieu béni d'échouage, par l'amortie des eaux baptismales, et prendre enfin racine en ma terre bénie, là où je peux porter du fruit, jetée là, précisément, en ce sol de ma vie, quelque part sur notre petite terre, où, qu'importe? jetée parce que DONNEE au monde.

Oui, pour comprendre ce qu'est une révolution, allez voir ce film initiatique d'une beauté renversante, et laissez-vous intérieurement bouleverser. La révolution commence dans le secret des cœurs, et pourquoi pas chez nous, à l'intime d'une salle obscure?
(Ou dans un Emmaüs quelque part dans nos Hauts de France, demain soir précisément, avec notre maïeuticien préféré, accoucheur de révolution des cœurs et des esprits: vous Patrice! Le terme approche, on vous attend avec grande joie! :-)
______

Écrit par : Anne Josnin / | 14/11/2013

LE JOUR OÙ

> Le jour où nous ressentirons au plus profond de nos corps et de nos cœurs ce que voulait dire la Vie quand elle disait "je suis la vie" ou "mon royaume n'est pas de ce monde", nous pourrons –peut-être ? - parler de Révolution...

Écrit par : Ardwenn / | 14/11/2013

PAS L'R

> la révolution dans les coeurs permet l'évolution de la société.
l'évolution est une révolution qui n'en a pas l'r
(ce n'est pas de moi)

Cela ne s'oppose pas au fait qu'il y a un moment où il faut taper du poing sur la table, comme dit l'Ecriture "éteindre la chandelle du méchant".
car la prière est suivie d'action (action qui doit être conforme à la prière)
______

Écrit par : E Levavasseur / | 14/11/2013

@ Anne Josnin

> allez voir "Quai d'Orsay"

j'attends aussi "Forêt" et "Amazonia"
______

Écrit par : E Levavasseur / | 14/11/2013

à E. Levavasseur

> Très bon ça, "éteindre la chandelle du méchant". Quelle est la référence dans la Bible ?
______

Écrit par : jean-eudes / | 14/11/2013

dans mon souvenir : les Proverbes

> Si vous voulez chercher, sachez que vous pouvez trouver aussi avec "lumière" "lampe" au lieu de "chandelle"
et le "il faut" remplacé par un futur car dans la Bible ce qui doit être fait, arrive (le mal étant un désordre : justice immanente)
______

Écrit par : E Levavasseur / | 14/11/2013

PRSIONNIERS

> Nous sommes prisonnier du tournant libéral pris au début des années 80. L'Europe est sous le joug de lois plus libérales que les USA ! Seuls quelques état (dont l'Allemagne) ont mis une barrière juridiques au lois européennes.

A cela s'ajoute la questions des infrastructures, des coûts dérivés des transports. La question écologique n'a pas été prise en compte. Aucun moteurs ne brûle 100% du combustible utilisé, et de toute façon ils génèrent des rejets de combustion polluants. Les routes sont faites pour des camions qui n'en payent pas le surcoût, les mers sont polluées par des porte conteneurs qui n'en pas payent pas les dégâts.

Ainsi aujourd'hui, ce sont les entreprises multinationales qui dictent (subvention campagnes électorales, pot de vins) qui dictent leurs lois aux politiques. Le politique à perdu sa place et un pays seul ne pourra y remédier. Cela est le terreau du populisme (de droite comme de gauche). L'Europe n'en est pas directement responsable mais son fonctionnement y a contribué.

Ce qu'une loi a fait elle peut le défaire. L'Europe à un taille suffisante pour réagir, mais les états ayant chacun des échéances électorales dispersées, je vois mal la chose arriver. La populisme mène à la sortie de l'Europe. A partir du moment où le coût de la dette est supérieur à celui des importations je ne vois pas en quoi cela générait un surcoût à l'échelon national. A tout à chacun par contre il y aura des redistributions de cartes.

En attendant les épiphénomènes (insultes, manif, ...etc) permettent d'alimenter les premières de journaux et de rester dans le déni de réalité.
______

Écrit par : franz / | 14/11/2013

AVANT

> (j'oubliai la question finale :)
Les politiques actuels (UMPS-newCentre) en prendront-ils "connaissance" avant d'être mis en minorité par les populistes ?
______

Écrit par : franz / | 14/11/2013

Les commentaires sont fermés.